Comportement habituel chez jeune enfant, la colère est nécessaire pour s’affirmer : mais donnons lui une réponse claire, sans équivoque, que l’enfants sache où sont ses limites et puisse maîtriser les émotions qui l’assaillent.
Tout parent est confronté un jour ou l’autre aux colères de son jeune enfant. Ce comportement banal est déroutant pour les parents par sont explosion, sa brutalité chez l’enfant qui peut-être par ailleurs doux et calme. D’ailleurs, de nombreuses expressions imagées et colorées sont employées couramment pour en parler :
Il est rouge de colère
Il a fait une colère noire
Il est blême de colère
Il pique une colère
Il fait des colères terribles
Il passe sa colère sur
C’est évocations montrent bien les différents manifestations possibles de la colère et la participation physique qui lui est associée.
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Des colères pour tous les âges
La colère chez un enfant, c’est une manière de dire quelque chose dans l’instant, sans détour. Cette conduite survient lors d’une frustration ou d’une contrainte ; de ce fait, elle peut être décodée assez vite par l’entourage.
La colère manifestation banale du comportement, apparaît au cours du développement normal de l’enfant et se situe grosso-modo entre 7 et 18 mois et 3-4 ans, périodes où se développe le besoin d’indépendances, d’affirmation de soi.
L’enfant se pose en s’opposant ; il hurle, vocifère, trépigne, se jette par terre, se frappe. Il décharge son agressivité à travers son propre corps. Ce sont les colères explosives. Plus âgés, il cherchera à atteindre de manière directe ou indirecte la cause de sa frustration (objet ou personne). Il casse, il tape, il désobéit, il injurie. Ce sont les colères orientées. Elles provoquent inévitablement des réactions comportementales dans l’entourage et mettent en cause les parents dans leurs attitudes éducatives.
Il faut différencier tout de suite la colère enfantine de certains comportements du bébé avant 1 an, et des colères systématiques et à tout propos de l’enfant au-delà de 4-5 ans.
Avant 1 an
Avant 1 an, c’est ce qu’on appelle la rage du bébé. Le bébé, pour exprimer son insatisfaction à certains moments, va entrer dans un comportement de rage avec des mouvements anarchiques, des cris inarticulés et des phénomènes vasomoteurs (rougeur, pâleur). Un bébé de 2 mois, par exemple, peut faire une rage car il a faim, le taux de sucre de son sang a baissé, il est hypoglycémie et a besoin urgent de boire. C’est une demande physiologique qu’il ne peut formuler autrement.
Certains nourrissons, plus demandeur, plus impatients que d’autres, se manifesteront souvent sur ce mode, alors que d’autres, plus calmes, dans un milieu disponible, n’y auront recours que très rarement.
Après 4-5 ans
A l’inverse, passée 4-5 ans, l’enfant qui ne peut dire autrement que par des colères son insatisfaction est un enfant qui n’a pas pu s’affirmer, conquérir les limites de son moi en intégrant dans personnalité certains besoins pulsionnels. Il n’a pas réussi à mettre en place des moyens plus élaborés, plus socialisés, pour affirmer sa volonté. Ce mode d’échanges, de relations, devient le seul possible, mode témoins d’une labilité émotionnelle et d’une impulsivité excessive : moyen psychologique mais inefficace et n’évoluant pas vers une structuration de la personnalité.
Nous ne somme plus dans la colère, manière de dire, réaction dans l’instant pour se soulager, mais dans une manière d’être psychologique qui peut nécessiter une prise en charge psychothérapeutique de l’enfant et de sa famille.
Des colères alors que tout est permis
Il serait commode dire : « je laisse tout faire, comme cela je n’aurai pas de colère »
Les enfants coléreux feront de colères alors que tout est permis. Ils ne trouvent pas leurs limites et c’est l’escalade, du fait de leur difficulté à investir à cet âge leurs pulsions agressives.
Une notion est importante en matière d’éducation, c’est la constance. Chaque famille a sa loi, son système éducatif. Quand un choix éducatif est par les deux parents, il faut qu’ils s’y tiennent en le proposant à l’enfant, en faisant avec lui, sans relâche, ce qui peut se faire dans le calme et la douceur. Si ont permet un jour et qu’on interdit le lendemain, l’enfant ne sait plus ce qu’il doit faire et ceci favorisera la colère, expérience qu’il connaît déjà pour l’avoir pratiqué plus jeune.
Les limites
Les parents devraient prendre conscience que l’enfant est capable d’écouter, de comprendre et d’accepter des limites si elles sont adaptées a son âge et proposées dans une relation authentique et affectueuse. Je pense que beaucoup de parents, pour ne pas dire tous, sont capables de modifier leur comportement face à leur enfant s’ils veulent y réfléchir et s’ils prennent le temps de l’évoquer avec eux dans un climat de confiance, et d’échanges chaleureux, sans jugement aucun, car la colère n’est pas pathologique. Il ne s’agit pas de traiter une maladie, il s’agit de permettre aux parents de mieux comprendre un comportement de leur enfant excédant et fatiguant, et d’essayer de trouver des compromis qui ne sont ni du laxisme, ni de l’autoritarisme, mais qui tiennent compte du vécu, des désirs et des projets de chacun.
L’acquisition du langage
Jusqu’à 18 mois, l’enfant exprime sa colère essentiellement corporellement, par des trépignements, des pleurs, des cris. Quand il grandit, il agresse verbalement son entourage, il injure et émet des critique blessantes. Le langage devient un moyen de dire autrement son malaise. L’acquisition du langage, avec tout d’abord l’apparition du « NON », donne à l’enfant de nouvelle possibilités d’appréhender le monde, de s’opposer.
Les notions temporelles acquises lui permettront de différer son plaisir et de tolérer une insatisfaction immédiate du désir. Il va s’affirmer, trouver sa place, ses limites, exprimer sa volonté par la maîtrise du langage. Les colères vont s’estomper dès que les moyens de contrôle du Moi se développeront grâce à la capacité de communiquer, de décharger son agressivité par la verbalisation. Des nouvelles relations s’instaurent avec les parents et les personnes qui l’entourent et la colère devient moins nécessaire pour se faire entendre. Une meilleure compréhension mutuelle se fait jour, apaisante, structurante.
Dr Sophie Carbonell-Gallouedec (pedo-psychiatre)
N’hésitez pas à me laisser un commentaire ou un message de votre passage
A l’origine, la mensualisation a été instaurée par un accord national interprofessionnel du 10 décembre 1977 pour les ouvriers de l’industrie, la plupart des employés en bénéficiant déjà. Puis la loi du 19 janvier 1978 a rendu cet accord applicable à tous les salariés des professions visées à l’article L. 131-2 du Code du travail. Et, parmi bien d’autres professions, figurent dans la liste de cet article : les « assistantes maternelles ».
Elle devient obligatoire grasse a la signature de la convention collective nationale de 1er juillet 2004 Parution au J.0 n°301 du 28 décembre 2004 Convention collective nationale N° 2395
Application le 1er jour du trimestre civil suivant sa parution au J.O, donc au 1er janvier 2005
Mensualisation année complète
Le principe de la mensualisation est de verser une rémunération mensuelle fixe pendant 11 mois + un 12ème mois paiement des congés payés pour la méthode année complète de la CCN, en fonction d’un horaire de travail théorique préalablement déterminé qui représente une moyenne mensuelle des horaires effectués sur l’année.
Mensualisation année incomplète
Ou une rémunération mensuelle fixe pendant 12 mois + le versement des congés payés pour la méthode année incomplète de la CCN sur un temps de travail programmés.
Le salaire est le même quels que soient le nombre de jours de travail effectif dans le mois, de jours d’absence de l’enfant, de jours de formation, de jours fériés ou le nombre de jours de congés pris par l’assistante maternelle.
Le salaire ne sera pas réduit du fait des absences temporaires de l’enfant non prévu au contrat.
Cette loi peut octroyer également aux salariés les 11 jours fériés en fonction du contrat et de son ancienneté
MÉTHODE DE CALCUL sur une année complète:
Pour 47 semaines de travail + 5 semaine de congés = 52 semaines
52 semaines dans l’année X la durée hebdomadaire / 12 mois = Nombre d’heures mensuel
A l’heure : prix de l’heure X Nombre moyen d’heures d’accueil mensuel = salaire mensuel
Dans cette méthode de calcul, l’assistante maternelle qui n’a pas acquis avec son employeur des droits au congés qu’elle prend sont des congés sans solde et seront donc déduits de la rémunération mensuel.
LES CONGES PAYES
année complète
Les congés sont inclus dans la mensualisation, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’ils sont payés chaque mois.
Ils sont rémunérés uniquement lorsqu’ils sont pris en temps. ils se substituent au salaire des heures que l’assistante maternelle aurai du faire si elle avait eu l’enfant.
On aura donc la mensualisation sur 12 mois sauf en cas de congés pris NON ACQUIS, dans ce cas les heures que l’assistante maternelle aurait du faire seront déduite du salaire mensuel (sans solde).
On pourra comparer cependant à l’issus des congés payés acquis du 1er juin au 31 mai de l’année de référence si la règle des 10% est plus favorable que le maintien.
S’il y a lieu l’employeur procède à une régularisation si la règle des 10% est plus favorable que le maintien.
→ 1ère année :
est égal au 1/10ème de son salaire annuel de référence (y compris sur les jours et les heures supplémentaires et sur les congés de l’année précédente s’il y a lieu).
→ Années suivante :
soit au 1/10 comme la 1ère année + 10% de L’indemnité de l’année précédente
soit ses congés seront sa mensualisation habituelle + l0% de l’indemnité de l’année précédente.
MÉTHODE DE CALCUL sur une année incomplète
Hors congés de l’assistante maternelle
Donc nous partant sur moins de 47 semaines puisque nous programmons de travailler moins que 47 semaines 52 semaines – les semaines d’absences programmés de l’enfant. Nous devons donc retirer des 52 semaines toutes les semaines d’absences de l’enfant y compris les semaines de l’assistante qui ne tombent pas en même temps que les parents.
Nous calculerons ainsi la mensualisation que sur des semaines programmés de travail Calcul:
47 semaines dans l’année – les semaines à déduire (parents et assistantes maternelle = semaines restantes programmées de travail semaines restantes programmés X la durée hebdomadaire / 12 mois = Nombre d’heures mensuel A l’heure : prix de l’heure X Nombre d’heures d’accueil mensuel = salaire mensuel Vous pouvez par contre négocier les semaines à déduire, pour ne pas subir une perte énorme de salaire, et bien entendu augmenter votre tarif journalier pour compenser la perte de salaire pour les semaines déduites et donc sans solde. Versement du salaires : pendant 12 mois + le versement des cp à rajouter à la mensualisation avec plusieurs possibilité.
La loi du 17 janvier 1992 confirme l’existence d’un statut professionnel pour les assistantes et assistants maternels employés par des particuliers.
Un contrat de travail ainsi qu’un contrat d’accueil sont établis par écrit afin d’éviter, autant que possible, tout malentendu qui serait préjudiciable à l’enfant ou à l’une ou l’autre des deux parties, il devient obligatoire grâce a la signature de la convention collective nationale de 1er juillet 2004 et applicable depuis le 1er janvier 2005.
Le contenu du contrat peut être présenté de manière différente sous réserve du respect des dispositions législatives et réglementaire du statut des assistantes maternelles (rémunération minimal, congés payés, préavis de licenciement……)
Voici les points importants de mon contrat :
Les engagements
Les jours et les horaires d’accueil
La durée de la période d’essai
La période d’adaptation
Le bulletin de salaire
Les règles applicables en cas d’absence de l’enfant
Les détails administratif
La mensualisation et tarif
Le montant et la date de versement du salaire mensuel
Les frais d’entretien (indemnité d’entretien, fourniture et repas)
Les congés payés
Les modalités de résiliation du contrat
Clauses diverses (modification de contrat, formation, etc..)
Signature du contrat
Les annexe diverses
Fiche médical et autorisations d’intervention chirurgicale d’urgence
La convention collective National du travail des assistants maternels du particulier employeur
La Convention Collective Nationale des Assistants Maternels du particulier employeur entrée en vigueur au 1er janvier 2005 s’applique à tous les contrats en cours et aux nouveaux contrats.
Voici les points importants de la CCN
Contrat de travail
Obligation du contrat de travail rédigé en 2 exemplaires datés, paraphés et signés par l’employeur et le salarié qui en gardent chacun un exemplaire
Période d’essai
La période d’essai est de 2 mois si l’accueil s’effectue entre 4 jours et plus par semaine, autrement 3 mois d’essai.
Durée de l’accueil
Toutes les heures sont payées, y compris le temps d’échange, puisqu’il est précisé dans la CCN que l’accueil journalier débute à l’heure prévue au contrat et se termine à l’heure de départ du parent avec son enfant.
Le salarié bénéficie d’un repos quotidien de 11 h consécutif minimum.
La durée conventionnelle de l’accueil est de 45 heures par semaine.
Rémunération
Toute les heures sont payées et le salaire horaire brut de base ne peut être inférieur à 1/8è du salaire statutaire brut journalier.
La mensualisation est réaffirmée. Explication sur la page Mensualisation
Majoration des heures a partir de la 46ème heure hebdomadaire d’accueil, il est appliqué un taux de majoration laissé à la négociation des parties.
Majorations pour l’accueil d’un enfant présentant des difficultés particulières, temporaires ou permanentes
Le paiement du salaire est effectué à date fixe, chaque mois
Confirmation de la remise d’un bulletin de salaire
L’indemnité d’entretien
Les partenaires sociaux fixent le montant minimum de l’indemnité d’entretien à : 2,65 € par journée d’accueil et quelque soit le temps d’accueil.
Attention pour les journées de 9h et plus.. la loi améliore le montant.
Indemnités diverses
L’indemnisation kilométrique ne peut être inférieure au barème de l’administration et supérieure au barème fiscal
Repos hebdomadaire
Dans le cas où, exceptionnellement, l’enfant est confié au salarié le jour de repos hebdomadaire, celui-ci est rémunéré au tarif normal majoré de 25 % ou récupéré
d’un commun accord, par un repos équivalent majoré dans les mêmes proportions
Congés payés
Le salarié en cas de multiples employeur pourra fixer lui-même la date de trois semaines en été et une semaine en hiver, que ses congés soient payés ou sans solde. Il a le choix entre le paiement en maintien et les 10% la solution la plus avantageuse pour le salarié sera retenue
Autres congés
Les congés pour évènement familiaux
Les congés de 3 jours par an pour enfant malade, si celui-ci a moins de 16 ans et il est porté a 5 jours si l’enfant est âgé de moins d’un an ou si le salarié assume la charge de trois enfants ou plus de moins de seize ans.
Absences
Sachant que les périodes pendant lesquelles l’enfant est confié à l’assistant maternel sont prévues au contrat, les temps d’absence non prévus au contrat sont rémunérés
10 jours d’Absences non rémunéré dans l’année pour l’enfant malade et sous présentation d’un certificat médical (ATTENTION: le contrat peut prévoir plus favorable surtout si l’assistante maternelle accepte l’accueil d’un enfant malade).
Surveillance médicale
Mise en place un système de surveillance médicale adapté aux spécificités de la profession, afin que tous les salariés de la branche puissent accéder à la médecine du travail.
Maternité – Adoption – Congés parental – Congé de paternité
Les salariés employés par des particuliers bénéficient des règles spécifiques prévues par le code du travail
Pendant les congés de maternité, d’adoption, parental ou de paternité, le salaire n’est pas versé par les employeurs.
La maternité de la salariée ne peut être le motif du retrait de l’enfant.
Couverture maladie et accident
Un accord de prévoyance sous certaine condition
Rupture de contrat
Le préavis est fixé a 15 jours calendaires pour un salarié ayant moins d’un an d’ancienneté avec l’employeur et 1 mois calendaire pour un salarié ayant plus d’un an d’ancienneté avec l’employeur.
Régularisation du salaire par l’employeur pour une mensualisation année incomplète.
Indemnité de rupture de contrat de 1/120ème du total des salaires nets perçus pendant la durée du contrat (ATTENTION : loi de la modernisation améliore la prime de licenciement a 1/5eme après 1 an d’ancienneté)
Précision des documents à fournir en fin de contrat.
Formation obligatoire
Loi 2004-391 du 4 mai 2004 publié au JO du 5/5/04,
Les annexes
Engagement réciproque
Un modèle de contrat de travail à durée indéterminée
Documents à joindre au contrat de travail
Un modèle de bulletin de paie
Vous pouvez télécharger la convention collective : ICI
La convention est un minimum, et la loi de juin 2005 peut être plus favorable que la CCN sur certain point.
Des réactions différentes selon l’âge, la maturité et la situation
Les réactions à la séparation sont différentes selon l’âge l’enfant. D’après une opinion courante, plus l’enfant est petit, plus la séparation est facile. C’est là une fausse interprétations du comportement de l’enfant dons les manifestations moins bruyantes que chez l’enfant plus grand, sont pourtant bien réelles, mais restent à décoder : pleurs, trouble du contacte, de l’appétit, du sommeil, maladies diverses, sont un langage à travers lequel le nourrisson exprime son désarroi face à une séparation non aménagée.
Aux alentours de six mois, l’enfant émet des signaux plus directs.
L’angoisse du huitième mois est un phénomène bien connu qui désigne les réactions de peur de l’enfant confronté à des étrangers.
Paradoxalement, ce progrès de la conscience, puisque désormais il commence à distinguer que sa mère est unique est différente, le rend hypersensible à la séparation……
Dans la deuxième et troisième année, tout va dépendre de la capacité à nouer des relations et à s’autonomiser, plus ou moins développée selon le travail psychique antérieur. Cependant, en général, l’enfant accepte mieux la séparation à cette période de sa vie.
Il faudra pourtant attendre l’âges de six ou sept ans pour qu’il aborde les séparations sans angoisse et y trouve même du plaisir. Néanmoins, à tout âge, le contexte, les raisons de la séparation, la présence ou l’absence de repères pour surmonter le vide de la perte et du sentiment d’abandon, vont jouer un rôle essentiel.
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L’accueil véritable : la séparation est aménagée
Toutes les conditions doivent être réunies, en collaboration avec les parents, pour que l’enfant continue à se sentir « entier » malgré leur départ. L’accueil authentiquement ne se réduit pas à un comportement ou à des dispositions matérielles standardisées mais trouve tout son sens dans une relation personnelle avec l’enfant et avec les parents. Des paroles vont s’échanger, des liens vont se créer…
C’est bien cette aptitude de l’assistante maternelle à accueillir les parents, à les accepter, qui constitue le soutien le plus précieux de la sécurité de l’enfant. En effet, l’adaptation d’un enfant n’est pas, n’est jamais une question d’habitude ou d’automatisme. Elle repose sur sa capacité à élaborer suffisamment de repères pour ne pas être perdu. C’est là un travail complexe qui mérite d’être soutenu en développant observation, écoute et dialogue.
Comment préparer la séparation ?
En étant d’abord ensemble parent et enfant, sur les lieus de l’accueil, c’est-à-dire chez l’assistante maternelle. C’est ce qu’on appelle couramment « l’adaptation progressive » qui doit permettre à l’enfant de prendre appui sur la présence des parents dans cet univers étranger pour surmonter la séparation ultérieure.
Ici encore, ce qui est à prendre en considération n’est pas strictement la durée ou le nombre des rencontres préparatoires, mais la qualité des échanges et de liens qui s’y établissent : paroles, observations à se transmettre sur les goûts et besoins de l’enfant, mais aussi partages de gestes et de mots à l’occasion d’un change, d’un repas, du sommeil ou du jeu de l’enfant.
Il doit être prévenu et informé
La séparation doit être annoncée à l’enfant, les éventuelles difficultés reconnues et verbalisées.
Tous les enfants, même et surtout les nourrissons, doivent être informés, c’est-à-dire savoir les raisons de cette séparation, sa durée, son organisation. Ils doivent entendre le nom ou le prénom de la personne qui va les accueillir, qu’ils ne confondront pas avec un membre de leur famille.
Il est indispensable de leur expliquer que cette personne exerce un métier d’accueil, c’est-à-dire qu’elle est payée pour faire ce travail, même si elle est aussi maman d’autres enfants dont elle s’occupe dans le même lieu et dans le même temps.
On présente aussi à l’enfant le conjoint de l’assistante maternelle, les autres enfants accueillis et leurs parents.
Toutes ces distinctions clairement établies vont permettre à l’enfant d’organiser et d’intégrer ces nouvelles données sans mettre en danger le développement de son identité.
Accueillir tous les matins
Une fois les premières séparations aménagées et réalisées, il ne faudrait pas négliger la réalité quotidienne des séparations. En effet, si l’on n’y prend pas garde, celle-ci peut très vite se réduire à l’arrivée des enfants le matin et à leur départ le soir, sans considération pour les émotions aux quelles sont soumis enfants et parents.
Accueillir chaque matin l’enfant de quelqu’un d’autre n’est pas si simple dans la mesure où régulièrement se rejoue l’épreuve de la séparation.
Il y a les parents pressés et ceux qui ne peuvent pas partir, ceux qui reviennent et ceux qui partent en cachette. Il y a aussi ceux qui savent accompagner et accepter le rituel nécessaire à l’enfant. Celui-ci par exemple, se rend dans une pièce ou dans plusieurs, va toucher ou chercher un objet, revient vers le parent, s’en éloigne à nouveau……Ce comportement permet à l’enfant de maîtriser la situation et de signifier que maintenant il est prêt à se séparer
L’assistante maternelle doit elle-même veiller à ne pas imposer à l’enfant un comportement particulier mais respecter l’établissement progressif de rites personnels par lequel il organise la séparation.
Elle invitera alors les parents à observer cet enchaînement de comportements, à y saisir le sens, et à soutenir leur enfant dans ce moment délicat. Ce dialogue favorise l’ajustement des comportements parentaux à la demande de l’enfant.
Que la séparation s’effectue rapidement ou prenne un peu de temps, que les manifestations soient visibles ou très discrètes, l’essentiel est que chacun se sépare en sécurité.
Ce processus comporte bien des variantes des évolutions d’un parent d’un enfant a l’autre. Il n’y a donc pas de règle absolue.
Néanmoins, le rôle d’accueil de l’assistante maternelle se fonde sur quelques repères bien précis.
Des paroles plutôt que des baisers
L’assistante maternelle a un rôle difficile à jouer : présence, disponibilité mais aussi neutralité face à la relation du parent et de son enfant. Elle ne doit pas déposséder les parents de leur enfant par des attitudes verbales ou corporelles trop interventionnistes, ni imposer à l’enfant, dès son arrivées, une proximité physique ou affective dont il n’est pas demandeur.
Elle préfèrera tisser le lien en respectant la distance nécessaire : ni embrassade systématique, ni portage lorsque l’enfant est en âge de marcher, mais des paroles qui saluent, qui accompagnent et acceptent les émotions manifestées par l’enfant, rires et sourires, joies, mais aussi pleurs, colère ou tristesse.
Ces paroles si elles sont vraies, si elles parlent à l’enfant et non de l’enfant, sont alors compréhensives et compréhensibles.
S’il s’agit d’un nourrisson, c’est jusque dans le geste de portage que se manifeste le respect de son identité.
Dés l’arrivée du bébé qui vient de lui être remis dans les bras. L’assistante maternelle lui offre la possibilité d’accueillir à son tour si le portage accepte la distance corporelle nécessaire à un face à face.
Cette liberté assurée à l’enfant, à l’opposé d’un corps à corps trop contraignant, privilégie des interactions plus authentiques entre l’assistante maternelle, l’enfant et le parent.
Il a besoin de son « doudou »
Les enfants sont très souvent attachés à leur sucette, pouce dans la bouche chiffon, « doudou » ou peluche.
Ces objets dits « transitionnels » jouent un rôle rassurant et doivent absolument être laissés à la libre disposition de l’enfant.
Pourquoi ?
Parce que cet objet représente sans doute sa mère. En tout cas, il y est symboliquement associé, en souvenir du temps de la symbiose mère enfant. L’enfant y aura recours dans toutes les situations où plane la menace de perdre continuité et sécurité : séparation, changement, difficultés rencontrées, approche du sommeil (qui est aussi expérience de séparation).
Il sait mieux que quiconque quand est-ce qu’il a besoin du réconfort que lui procure cet objet.
S’il refuse continuellement de le lâcher, il faudra en chercher la raison plutôt que de le contraindre à y renoncer.
Mais dans la plupart des cas, cet objet consolateur, toujours le même, restera soumis aux va et vient de l’enfant, à ses allers retours entre la maison et l’assistante maternelle.
Il constitue un repère précieux pour l’enfant, un lien concret entre la réalité intérieure et la réalité extérieure.
Les retrouvailles du soir : une situation quelquefois complexe
L’organisation de la journée, la succession régulière des séquences de la vie quotidienne ; arrivées et départs, mais aussi repas, couches, changes, sorties, retours, etc… contribuent à assurer la stabilité dont l’enfant à besoin. La encore, les paroles explicatives de l’assistante maternelle, pour accompagner ces divers changements, inscrivent toutes ces « micro ruptures » dans une continuité.
C’est ainsi que tout petit est aidé à construire progressivement la continuité psychique de son être à travers l’inévitable discontinuité des situations quotidiennes.
Enfin, le soir, l’enfant quitte le domicile de l’assistante maternelle pour retrouver ses parents et sa maison. Contrairement à ce qu’on pourrait supposer, se retrouver n’est pas si simple….
En effet, il arrive fréquemment que le retour du parent réactive chez l’enfant l’épreuve de la séparation.
Les retrouvailles imposent à l’enfant, et même quelquefois aux adultes, un travail de « recomposition » intérieure.
En fait, c’est lui-même qu’il essaye de retrouver, confronté à une sorte de dilemme : « moi-ma maman, moi-mon assistante maternelle…. Moi-ma maman… qui suis-je ? » Cette question impossible à dire, cette angoisse de morcellement sont alors formulées dans un comportement ambivalent qui met souvent le parent en difficulté.
Parfois ce sont des cris, des pleurs ou des tensions qui se manifestent, parfois, selon l’âge de l’enfant, ce sont des attitudes de fuite, souvent après un premier contact physique avec le parent qui vient d’arriver.
D’autres enfants semblent ignorer la présence du parent….. chez les plus jeunes, on assiste quelquefois à un évitement du contact corporel ou visuel : le bébé tourne la tête et raidit son corps.
Chez les plus grands, ce sont l’excitation motrice, les transgressions d’interdits qui font bien souvent dire aux assistantes maternelles :
« Dés que sa mère arrive, lui qui était si gentil, il devient insupportable… ».
Que faire ?
Prendre garde aux interprétations réductrices, aux jugements en termes de « méchant » ou « gentil » qui ne feraient que développer, chez les parents la rivalité et la culpabilité, et chez l’enfant, le sentiment d’être incompris.
L’enfant a besoin d’un peu de temps pour créer un lien entre les différents moments de sa vie. Lui accorder ce temps, inviter les parents à observer l’enfant, à tenir compte de ses réactions, lui parler, l’écouter, c’est le considérer comme un sujet et non que l’on « prend » le matin, pour le « récupérer » ou le « rendre » le soir, sans aucun égard pour ses émotions.
Ce temps, c’est aussi celui de l’accueil des parents, du partage de l’interdit pour l’enfant où l’authenticité des échanges ne manquera pas de participer à la qualité des retrouvailles. L’enfant bien « réuni » va alors pouvoir vivre à la maison, avec ses parents, des heures pleines et aborder le sommeil avec sérénité. Ce temps des retrouvailles, cependant n’est pas sans limite. C’est celui d’un départ et d’une nouvelle et nécessaire séparation.
Quelquefois, l’assistante maternelle aura le rôle difficile de mettre un terme à certain « débordements » dans la mesure où ils pourraient devenir chroniques : bavardages excessifs, confidences personnelles, installation d’un parent qui ne sait plus partir…
Ici, l’intérêt de l’enfant n’est plus en jeu, il faut alors rappeler les limites professionnelles d’un contrat dans lequel l’assistante maternelle ayants bien rempli sa mission, dispose à son tour du droit de se séparer et de se retrouver avec elle-même ou avec les siens.
Se séparer, c’est apprendre à grandir
La séparation physique et le changement matériel n’aident pas en eux-mêmes l’enfant à grandir.
La conquête de l’autonomie ultérieure repose sur la création de liens symboliques qui relient les situations, les personnes, les lieux et les temps. Ce type d’accueil n’est pas simple. Il exige de l’assistante maternelle réflexion, remises en question et formation. Il constitue alors pour l’enfant un lieu de vie, de socialisation et de préparation à de nouvelles séparations. Solidement relié à lui-même et à l’autre, l’enfant devient de plus en plus capable de se séparer, de créer par lui-même de nouveaux liens, de s’aventurer, de découvrir le monde et de quitter son assistante maternelle…
Un départ qui laisse des traces et qui fait grandir…
N’ignorant pas le danger des ruptures pour l’équilibre des jeunes enfants, l’assistante maternelle, sauf cas de force majeure, se révèle fidèle à l’engagement moral lié à sa profession. Elle a donc souvent accueilli l’enfant pendant plusieurs années avant que n’arrive le moment du départ définitif précédant l’entrée à l’école maternelle.
C’est alors au tour de l’assistante maternelle de grandir en faisant un deuil quelquefois douloureux.
Elle aussi gardera, au-delà des photos et des souvenirs, des traces psychiques de sa rencontre avec l’enfant, traces vivantes qui aident à vivre, à se séparer, et à se retrouver soi-même, enrichie et disponible, pour de nouvelles aventures d’attachement et détachement.
Par Elisabeth DEMAILLY Psychologue
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Dans notre culture occidentale, l’acquisition de la propreté, particulièrement valorisée, est une étape importante du développement corporel et social des jeunes enfants. En effet, cette acquisition participe au grandissement par une meilleure perception et maîtrise de soi, par moins de dépendance physique et psychologique face aux adultes.
I – A quel moment ?
Pour les enfants
Quand maturité physique et psycho affective sont réunies, les enfants peuvent intégrer la maîtrise sphinctérienne comme une acquisition positive. Celle-ci est alors source d’harmonie et d’équilibre dans leur développement, comme toutes les autres acquisitions psychomotrices qu’ils ont pu faire.
Maturité physique : elle a lieu quand s’achève la maturation des terminaisons nerveuses de la moelle épinière.
→ Le moment peut être repéré grâce à des acquisitions motrices : les enfants montent et descendent un escalier pieds alternés ; ils marchent sur la pointe des pieds…
En moyenne: L’enfant de 15 mois monte l’escalier à quatre pattes, A 18 mois, il monte et descend l’escalier main tenue. A 2 ans, l’enfant monte et descend l’escalier seul.
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En règle générale, la propreté diurne survient en premier. La maîtrise sphinctérienne pendant le sommeil apparaît un peu plus tard (jusqu’à quelques mois) : soit les siestes puis les nuits, soit l’intégralité des temps de sommeil simultanément.
Maturité psycho affective : les enfants désirent « être propres » c’est-à-dire grandir, être autonomes, s’inclure socialement, ils dépassent l’ambivalence de leur désir, présent malgré tout, de rester petits, d’être dépendants et maternés.
Le moment peut être repéré a niveau du langage. Ils sont capables de dire moi « je » : ils se perçoivent en tant qu’individus.
Pour les parents
L’acquisition de la propreté interroge les parents, plus ou moins tôt dans la vie de leur enfant.
Le déroulement de cet apprentissage, avec le sentiment de réussite ou d’échec qui en découle, est très fréquemment vécu par le parent, souvent la mère comme un élément d’évaluation de sa compétence parentale.
Les parents veulent que leur enfant soit propre quand leur éducation, leur entourage, leurs désirs personnels les y poussent. Ce moment peut survenir à des ages très variable : 8 mois voire moins, 1 an, 2 ans, 2 ans et demi, ou d’avantage.
Cette étape peut se vivre plus sereinement si les parents ont l’occasion :
de s’informer sur les données récentes de ce sujet
d’échanger avec d’autres, parents et/ou professionnels,
de prendre de la distance par rapport à leur propre histoire et à leur entourage
Il y a encore des mamans et des assistantes maternelles qui pensent qu’un enfant peut être propre à 8 mois, et elles commencent le « dressage » vers 6 mois en mettant l’enfant sur le pot après et avant le biberon.
Actuellement, on sait que le « dressage » précoces est illusoire.
II – LES ENJEUX DE LA PROPRETÉ
Comme dans tous leurs processus de grandissement, les enfants sont pris dans une double ambivalence. Vouloir grandir/ vouloir rester petit, satisfaire les désirs de leurs parents ou s’y apposer / s’affirmer dans leurs propres désirs
Libres enfants
S’ils en ont la possibilité, les enfants vont dépasser positivement ces ambivalences après les avoir explorées affectivement.
Ainsi, alors qu’ils ont montré leur capacité à maîtriser leurs sphincters, ils peuvent demander à ce qu’on leur remette une couche, ou faire délibérément pipi dans leur culotte. C’est cette exploration qui leur donne le temps de renoncer délibérément à être petits, de ressentir le plaisir de grandir, d’accroître leur confiance en eux-mêmes, ils choisissent de grandir !
D’autre domaines peuvent être concernés par cette exploration : ils semblent régresser dans leur autonomie alimentaire, se remettent à parler « bébé », …
Pour les adultes, il peut être difficile d’accepter ces comportements transitoires :
Parce qu’ils sont vécus comme régressifs ou dirigés contre eux.
Parce qu’ils les questionnent sur leurs capacités d’accompagnement, et leur devoir d’autorité : « n’est-on pas trop laxistes ? », « Le cadre et les limites sont-ils suffisants ? »
C’est la confiance que l’on a en cet enfant qui est peut-être en jeu, mais aussi et surtout la confiance en soi-même, adulte, professionnel ou parent.
Enfants contraints
Au contraire, quand le désir parental de propreté est si fort qu’il devient une injonction, il n’y a plus de place pour la liberté des enfants.
En devenant propres dans ce contexte et malgré une apparente acquisition d’autonomie, les enfants ne concrétisent pas réellement un processus de grandissement personnel : ils sont contraints de satisfaire le désir de leurs parents ou de s’y opposer. Ils n’ont pas d’autres choix.
Le vécu de cette contrainte peut être à l’origine d’une énurésie secondaire, une encoprésie…
Questionnements d’enfants
Les enfants ont beaucoup de fantasmes autour de ce que sont les excréments. Les attitudes contradictoires des adultes à ce sujet rajoutent à la confusion. Ainsi on peut observer cette attitude contradictoire qui consiste à féliciter l’enfant « pour son beau caca » et jeter sa selle, ou encore traiter de « caca » tout ce qui est sale ou interdit.
Il y a souvent, chez les enfants, la pensée que les selles sont un morceau d’eux-mêmes. Il arrive donc assez fréquemment qu’un enfant ait peur de faire ses besoins (surtout caca) dans les W-C ou le pot, de vider ou de voir vider son pot, de tirer ou de voir tirer la chasse d’eau.
Françoise DOLTO disait l’importance de clarifier très simplement pour les enfants ce que sont les déjections. Le caca n’est pas une partie du corps, c’est la partie de nourriture qui n’est pas utile pour lui. Quand on mange et qu’on boit, le corps prend tout ce qui est bon pour lui. Le reste est rejeté sous forme de caca et pipi, car sans valeur.
Il est donc intéressant que les enfants participent dés le début de l’apprentissage au vidage du pot et au tirage de la chasse.
III – EN PRATIQUE
Les décisions d’aller sur le pot et de remplacer la couche par la culotte, ainsi que leurs mises en œuvre, appartiennent aux enfants et à leurs familles.
Décider – Coordonner
La coordination des parents et des adultes extérieurs qui interviennent auprès des enfants est essentielle. Une attitude éducative partagée par ces adultes aide les enfants à vivre au mieux cette étape. Quand ce n’est pas possible, une concertation est nécessaire pour que les différentes approches soient connues et reconnues par tous, parlées et expliquées aux enfants. C’est cette confiance instaurée qui permet aux enfants d’assimiler sans trop de rupture les divers vécus qui leur sont proposés.
Donner les moyens aux enfants
Il s’agit bien là d’aider à faire tout seul. Et pour cela, les adultes doivent à la fois leur fournir un cadre matériel et affectif rassurant, et leur laisser une place centrale.
Faire pipi tout seul ne doit pas être un parcours du combattant.
Les vêtements
Les enfants sont plus actifs et donc partie prenante, s’ils portent des habits qu’ils peuvent facilement ôter et remettre seuls, qui leur permettent de faire pipi sans risquer de les mouiller. A éviter donc, surtout au début, les jeans, les salopettes, les culottes serrées, les robes qui compliquent la tâche !
Le pot
L’accès aux toilettes ou au pot doit être libre et aisé.
Le pot est toujours au même endroit ; à priori les WC ou la salle de bain. Il n’est pas promené dans les pièces.
Les enfants ne doivent pas être mis sur le pot avant qu’ils soient capables de s’y installer et de s’en relever seuls.
Pour les garçons, il faut leur apprendre à bien placer le pénis dans le pot ou les WC.
Les enfants peuvent manifester eux-mêmes le désir d’aller au pot. il est important que les adultes tiennent compte de cette demande.
Si les adultes invitent les enfants à aller sur le pot, la proposition est dynamique et non contraignante, faite à des temps repérés.
Il arrive que dans une activité de « faire semblant », les enfants jouent à mettre la poupée sur le pot ou à s’y mettre eux-mêmes. Ces jeux participent au travail d’appropriation du pot et d’intégration de la propreté.
Il faut à tout prix éviter ces interminables séances sur le pot, à heures fixes, chez l’enfant encore incapable de comprendre ce que l’on veut de lui.
Ne pas user de la force, le brusquer, l’obliger à se soumettre et rentrer dans un conflit autour du pot.
Lorsque la culotte est mouillée, ne pas traiter l’enfant de sale et ainsi risquer de le bloquer.
Ne pas mettre l’enfant sur le pot quand il mange
Ne pas faire de lavements ou mettre des suppositoires ou laxatifs pour avoir des selles à heures fixes, l’enfant le ressentirait comme une véritable agression à son encontre et il aura le sentiment qu’on abuse de son impuissance.
LA COUCHE
De nombreux enfants ont besoin de la couche pendant les temps de sommeil, alors qu’ils n’en portent déjà plus pendant les périodes d’éveil. Grandir, rester petit : les enfants peuvent avoir besoin d’une période de transition au cours de laquelle la couche sera réclamée, rejetée, demandée à nouveau.
LES CONSEILS
Un climat de douceur et de détente doit être la règle lors de l’apprentissage de la propreté. Il y a une grande différence entre proposer et imposer.
Savoir le rythme de l’enfant, accepter les incidents pendant la période intermédiaire. Faire ses besoins, cela peut être dans le pot, mais aussi comme un grand sur la cuvette des W.C, dans la nature ou avec quelqu’un.
Valoriser la propreté : être propre c’est pouvoir aller à l’école, faire comme les grands.
Choisir un pot confortable.
INCIDENT AU COURS DE L’APPRENTISSAGE
Il peut avoir une régression, l’enfant refait dans sa culotte :
Parce qu’il est fatigué, inquiet ou malade
Parce qu’il est séparé de sa famille
Une petite sœur est née, il voudrait redevenir bébé.
L’enfant fait dans ses couches ou de suite après une mise au pot, il ne l’a pas fait exprès, il a encore du mal à se contrôler.(l’enfant joue avec ses matières fécales, pour les enfants, rien n’est sale, c’est un signe de curiosité, (lui donner pour jouer de la pâte a modeler ou de la pâte à sel, de l’eau, de la terre, du sable).
La propreté est considérée comme acquise lorsqu’elle est réalisée de façon autonome, banalisée par les enfants et leur entourage.
IV – CONCLUSION
Rappelons le plaisir de l’enfant qui tâtonne, qui ne sait pas s’il a envie de grandir ou pas, et qui finit par en avoir le désir.
Il lui restera de cette expérimentation la notion qu’il peut avancer avec plaisir sur le chemin du grandissement et de l’autonomie. Il aura dans sa vie d’enfant de multiples occasions de ré expérimenter cet acquis.
Rappelons également le plaisir des parents ou des éducateurs qui arrivent à distance toutes leurs idées et qui, à l’écoute, accompagnent des enfants dans cette acquisition.
Ce plaisir partagé et cette confiance mutuelle, altérés parfois par le doute, les hésitations, les inquiétudes font qu’enfant et adultes sortent grandis de cette étape.
Groupe Petite Enfance des CEMEA PACA
Octobre 2000
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Je me présente, je suis la nounou Veronalice, Véronique Alice
Les enfants m’appellent Nany
je suis née à Versailles,
Le 12 avril 1963
j’ai deux magnifiques enfants
mon fils Alexandre qui a plus de 30 ans et ma fille Marylin de plus de 25 ans
ils ne sont plus avec nous.. et je suis même mamie
je suis assistante maternelle sur Gardanne
depuis mars 2000 et agréée pour l’accueil de 4 enfants.
Quand j’étais plus jeune, je travaillais déjà dans un centre aéré pour les gais mercredis comme on les appelait à l’époque, comme animatrice
et à 17 ans j’ai eu mon BAFA.
J’ai été pendant 15 ans étalagiste,la décoration de vitrine.
Je suis la présidente d’une toute nouvelle association sur Gardanne
AMDPG « Assistantes Maternelles Des Poussins Gardannais »
vous pouvez visiter le site de l’association ICI
MES FORMATIONS
J’ai l’AFPS Attestation de formation aux premiers secours
Ainsi que l’attestation de mise a niveau avec l’utilisation de D.A.E
J’ai fait une formation sur la « psychologie de l’enfant »
Une formation sur les repas
Une formation sur la langue des signes
Encore une remise a niveaux premiers secours en 2014
Une formation sur la motricité et psychomotricité
J’adore le sport (running), la lecture, la broderie, la déco,
Voici quelques fichiers sous Excel que je mets en partage pour plusieurs calculs
Attention google chrome peut bloquer les téléchargements, n’hésitez pas à passer par un autre navigateur
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Ce sont des fichiers que j’ai créé, toute copie est donc interdite
Merci de comprendre et de respecter mon travail.
N’oubliez pas de suivre les petits onglets rouge sur les fichiers
si le fichier indique (fichier protégé) c’est que vous n’avez pas suivi les onglets d’explications
qui vous aideront à les remplir plus facilement
Dénomination
Fichiers
à télécharger
Pour calculer la mensualisation en tenant compte des heures majorées défiscalisées
mise à jour le 04/07/2024
Pour calculer la mensualisation accueil sur 52 semaines ou accueil sur 46 semaines ou moins avec possibilité de mettre des périodes différentes d'heures en semaine (2 onglets en bas du fichier pour les 2 méthodes)
Mise a jour le 04/07/2024
Pour calculer la mensualisation d'un périscolaire sur 46 semaines ou moins
Mise a jour le 04/07/2024
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Pour calculer la mensualisation d'un enseignant
Mise a jour le 04/07/2024
avec nouveaux montants CAF
CONGES ANTICIPATION
Un nouveau fichier pour calculer le nombre de jour acquis par anticipation et ce qu'il reste à la fin du contrat
CONGES 2 METHODES *les congés en maintien
*les congés aux 10% sur les salaires de référence
afin de faire la différence entre les deux méthodes
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CONGES VALEUR JOUR
Pour calculer les congés payés en valeur jour
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Fiche de paie
toutes les fiches de paie sont sur cette page
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ainsi que celles pour l'alsace moselle
elles ont été mise à jour en janvier 2024
Pour calculer la prime pour retrait d'enfant après 9 mois d'ancienneté
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qui est calculée sur les salaires BRUTS
Pour calculer votre déclaration d'impôt avec des journées à la fois "de 8 h et plus
"ou des journées de moins de 8 heures
avec détail pour chaque parent
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Fichier pour handicap
Pour calculer votre déclaration d'impôt avec des journées à la fois "de 8 h et plus
"ou des journées de moins de 8 heures
avec détail pour chaque parent
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sans taux afin que vous puissiez les noter vous même
mise à jour le 21/03/2023
J'ai remis à disposition 1 seul de mes anciens fichiers a la demande de certains membres. Le calcul ne se fait que soit en heure / soit en jour et jusqu'a 5 enfants uniquement pour que cela tienne sur 1 page. je préfère le fichier impôt 1qui peut faire les 2 et 6 enfants
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mise à jour le 20/04/2021
Pour convertir le tarif Brut en Net et le tarif Net en Brut des heures normales et des heures supplémentaires mis a jour le 26/01/2022
mon fichier est établi sur 100% du salaire
La Convention Collective
fichier pour calculer votre régularisation de fin de contrat.
Mise à jour le 22/01/2023
Calendrier annuel modifiable chaque année
modifiable en fonction de la date émise d'un contrat afin de noter les heures annuel éventuellement. Mise a jour le 17/10/2016
Voici un nouveau fichier pour calculer le nombre d'heures semaines, en fonction des heures d'arrivée et départ, jusqu'a 4 semaines possible... + sur le volet 2, un tableau de conversion en centième
Grille tarifaire horaires
novembre 2024
Guide des congés payés pajemploi
calcul congés sur une feuille pdf
Grille tarifaire indemnités d’entretien novembre 2024
Tableau des centièmes
Voici encore un nouveau fichier pour notez les présences de l'enfant
vous en avez deux a disposition dans les onglets du bas..
IMPORTANT : bien noter les heures en mettant les deux points ex: 10:10
mise a jour le 14/11/2015
Attestation France travail vierge
Référenciel de l'agrément des assistants maternels à l'usage des services de protection maternelle et infantile
Attestation de prestations en nature 2023 et 2024 à remplir pour l'estimation du repas que fournis le parent employeur pour chaque jour de présence de l'enfant
qui ne devrait pas dépasser 1€ à on avis (conseil)
mise à jour 05 mai 2024
Registre des traitements et soins médicaux aux enfants en accueil que je vous propose à coller sur cahier ou classeur
Voici un fichier pdf pour avoir le droit de faire gouter aux enfants toutes alimentations à un certain âge pour celles qui ne donnent aucun repas. Il permet d'avoir l'accord des parents et de se couvrir en cas d'allergies.
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